Propositions pour le logement de NKM : les réactions du PCF
Publié le Par Nina G.
Camille D-Flickr
Dans un communiqué de presse, le groupe PCF/PG fustige les propositions pour le logement de NKM tout en ironisant sur sa conscience sociale. La candidate aux primaires UMP de Paris prévoit la création de logements sociaux intermédiaires destinés à maintenir les classes moyennes dans la capitale.
Dans l'émission de France Inter, Tous Politiques, la candidate partie favorite pour la primaire UMP, a exposé son projet concernant le logement. "Un nouveau logement social, un nouveau logement intermédiaire", ajoutant qu'"aujourd'hui, quand vous gagnez en couple entre 4000 et 7000 euros, la Ville de Paris ne fait rien pour vous" a-t-elle déclaré.
Elle appelle à la création de logements sociaux pour les classes moyennes afin qu'elle ne désertent pas la capitale. NKM voudrait que pour chaque logement social construit, un logement intermédiaire soit également bâti.
"Zéro pointé pour Mme Kosciusko-Morizet"
Ian Brossat, le président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris a critiqué avec virulence les propos de la femme politique. Il s'attarde sur deux points. D'abord, il explique que les logements sociaux dits PLS ( prêt locatif social ) s'adressent d'ores et déjà aux classes moyennes. "Pour un ménage de trois personnes, le plafond de revenu s'élève à 4842 euros. Pour une famille de quatre personnes, il monte à 5781 euros" a-t-il assuré.
Ian Brossat souligne ensuite que de fait "93 % des demandeurs de logements sociaux inscrits à Paris ont des revenus qui sont inférieurs aux plafonds PLAI ( prêt locatif aidé d'insertion- qui constitue une aide à la pierre) et PLUS (prêt locatifs à utilisation sociale)".
Selon lui, il est nécessaire et urgent de construire davantage de logements sociaux, "plutôt que d'inventer une catégorie de logement qui ne correspond pas à la demande".
Il finit par ironiser sur la conscience sociale de NKM : "Enfin, puisque Mme Kosciusko-Morizet a l'air si soucieuse du sort des classes moyennes à Paris, on ne peut manquer de s'interroger sur les motifs qui ont conduit la droite, à l'échelle nationale, à refuser obstinément toute forme de régulation des loyers du parc privé".