Battre en retraite, jamais !
Publié le Par Fabrice Bluszez
O Phil des contrastes
La manifestation parisienne du 5 décembre, contre la réforme des retraites, en images, signées, comme le texte ci-dessous, Ô Phil des contrastes. Sans recadrage et sans légende.
"Que la poésie commence !"
« Nous sommes le 6 décembre, le lendemain du début du mouvement du 5 décembre. Que la poésie commence ! Le blanc du brouillard de cette journée glaciale parisienne contrastait avec des rues noires de monde. Un jeudi fébrile, de l’aube au crépuscule, tel un vendredi soir. Et vendredi on y est. Et la grève se poursuit. Jusqu’au retrait qu’on scande dans les piquets, les AGs, les rues. Parce que transport public il n’y en a pas, le tout est fait à pied. Pied de nez aux manœuvres divisionnistes du gouvernement ; trop de monde pour croire à un mouvement « corpo ». Ce n’est qu’un début. On y est ! »