1er mai : la faute de Castaner
Publié le Par Fabrice Bluszez
capture d'écran
En avançant qu'il y avait eu «attaque» de l'hôpital de La Salpétrière par les manifestants du 1er mai, le ministre de l'Intérieur a commis une faute politique.
Le "tweet" de Christophe Castaner, expliquant que des manifestants avaient attaqué un hôpital le 1er mai à Paris, se retourne contre lui. Cette déclaration le jour même est contredite par les vidéos. C'était de toute façon à la justice de déterminer la responsabilité de chacun des manifestants interpellés. La justice ne connait pas la responsabilité collective.
Or, plusieurs vidéos, des témoignages, montrent que ces manifestants ont été poussés là par la charge des forces de l'ordre. Cela relève donc plutôt d'une erreur tactique... Que le ministre de l'Intérieur, mieux informé, aurait dû éviter de souligner. Il y a la violence légitime de l'Etat et il y a la violence des manifestants. Le souci est que moins celle de l'Etat est légitime, plus celle des mécontents le devient.
allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 746 (précisions 3 bis, version longue)
— David Dufresne (@davduf) 2 mai 2019
«Arrivée CRS et motards. Les manifestants se sont retrouvés bloqués et ont donc couru vers la seule issue, la passerelle de la réa #PitieSalpetriere»
Paris #1erMai source: @happle26 pic.twitter.com/g20B7SZ24A