Gérard Collomb appelé à la démission
Publié le Par Fabrice Bluszez
BFMTV
Benoît Hamon (PS) a appelé ce vendredi 20 juillet à la démission du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui sera entendu par la commission d'enquête parlementaire dans l'affaire Benalla.
D'heure en heure, l'orage de l'été prend des proportions. Surveillé, Alexandre Benalla, conseiller de l'Elysée, sera licencié pour avoir obtenu de trois policiers (suspendus depuis ) un vidéo des incidents du 1er mai. Il l'est en réalité "pour l'ensemble de son oeuvre", le scandale qui a conduit Benoît Hamon, pour le Parti socialiste, à demander la démission du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
Gérard Collomb sera entendu par une commission d'enquête parlementaire, au Sénat, a annoncé Philippe Bas (LR) « dans les premiers jours de la semaine prochaine, afin d'entendre ses explications sur les conditions de la participation de M. Alexandre Benalla, alors chef adjoint du cabinet du président de la République, aux opérations de maintien de l'ordre lors des manifestations du 1er mai à Paris ainsi que sur la nature et le cadre institutionnel de la mission qu'il y assumait au nom de l'État en collaboration avec les forces de sécurité » .
L'ex gendarme en garde à vue lui aussi
Vincent Crase, gendarme de réserve, avait comme Alexandre Benalla, alors qu'il était observateur, molesté des manifestants place de la Contrescarpe, à Paris, le 1er mai. Il a été placé en garde à vue. Il est soupçonné de "violences en réunion" et "usurpation de fonction". Il avait été lui aussi sanctionné de 15 jours de suspension et remercié (comprendre "viré") par l'Elysée.
Vincent Crase, acolyte d'Alexandre Benalla, apparaît sur plusieurs vidéos (photo DR).
DERNIÈRE HEURE : Alexandre Benalla, bien que sanctionné et interdit de loger à l'Elysée, aurait bénéficié d'un logement "de luxe" quai Branly, toujours aux frais de l'Elysée, selon Le Monde. Il apparaît aussi qu'il était payé 10.000 € par mois et aurait bénéficié d'une voiture de fonction avec chauffeur, selon Valeurs actuelles.
La rédaction de Paris-Dépêches prie ses lecteurs de bien vouloir l'excuser. De révélation en révélation, elle a parfois du mal à suivre... L'incendie gravit les étages très vite (plus vite que les pompiers).