Le journal Présent pourrait disparaître
Publié le Par Fabrice Bluszez
Présent
Allons bon... Après la fin de "L'Action française", le vieux journal royaliste de Charles Maurras, c'est le quotidien" Présent" qui bat de l'aile et appelle au secours.
"A droite de l'extrême droite" et donc surtout "nationaliste, identitaire et catholique français", le quotidien Présent, après trente-cinq ans de présence comme journal du soir, lance un appel aux dons. "Présent va-t-il disparaître ?" lit-on sur son site.
Procédure de sauvegarde
En cause, la société Presstalis qui distribue le journal du soir. Caroline Parmentier, du Club des lecteurs et amis de Présent, explique la situation dans un vibrant appel... Elle met en cause les communistes, mais Présent est sans doute un des derniers à en voir partout. Le journal a aussi perdu un procès face à un ancien collaborateur, Rémi Fontaine, qui réclame 210.000 €.
« Nous vous avions aussi indiqué que le distributeur de journaux dans les kiosques, Presstalis (qui s’appelait NMPP autrefois), société quasi monopolistique, et qui était littéralement pillée par la CGT depuis 1945, est à présent en crise grave. Pour ne pas déposer le bilan, Presstalis surfacture (temporairement ?) ses clients. A ce titre, Presstalis nous réclame 51.117 euros. Et parce que nous ne les payons pas (préférant régler notre loyer, les salaires de l’équipe, et l’imprimeur), Presstalis bloque, depuis le 22 avril, les recettes des ventes en kiosque. Il en sera ainsi jusqu’au recouvrement de ces 51.117 euros. »
« Je vous le dis : c’est à ce point et ça n’a jamais été aussi grave. Si ce dernier appel ne rend pas, c’est la fin de Présent. A très courte échéance. Nous sommes en train d’essayer de boucler une procédure de sauvegarde imminente face aux étranglements de Presstalis qui nous confisque un quart de nos ventes et des procès aux prud’hommes qui veulent notre mort. Nous n’y arriverons que si vous nous y aidez. Abonnez-vous. Faites un don. C’est notre seul recours et notre seule protection. Pas ce soir, pas demain. Abonnez-vous maintenant. »
L'extrême droite va mal
Si vous ne ressentez pas le profond désir de vous abonner, notez néanmoins (c'est une opinion, vous n'êtes pas obligé d'y croire) :
- que l'extrême droite, la vraie, a bien des soucis à rencontrer le peuple ;
- que la presse écrite d'opinion se vend mal ;
- que la colère qui alimente "le populisme" ne profite pas aux "fachos" mais à autre chose, qui ramassera la mise ensuite.
Edward
23/06/2018 08:06
Bonjour,
Je suis abonné à Présent. Et je le soutiens activement.
Vous semblez vous réjouir de sa possible disparition; ce journal "un des seuls à voir des communistes partout" écrivez-vous. Vous mentez effrontément. Présent dénonce la main mise sur ce distributeur par les communistes, à moins que depuis peu la CGT ait mutée en organe royaliste.
Comme tous les médias du courant dominant qui, dès que l'on s'écarte de la bienpensance ou que l'on veuille défendre ses racines on est "d'extrême droite". Mince! C'est le chemin le plus court de la pensée, sans doute le seul à votre disposition, car seul accessible à ceux qui n'ont comme lecture que les 'journaux' d'Etat, pour que leurs lecteurs s'imaginent être envahis par des des chemises brunes.. Tiens, vous aussi vous en voyez "partout".
Tout comme Présent, je défends les racines chrétiennes de la France, ses frontières , son peuple, sa culture.
J'arrête là la liste pour vous évitez un micro coma tant je devine vers quelles destinées vous aimeriez la voir s'orienter. Vous n'aimez pas votre pays car vous avez peur, non de vous-même, mais de ceux qui vous observent.
Traitez nous de populistes si cela peut garantir votre survie, mais de grâce affûtez mieux vos arguments et soyez plus honnête à l'avenir.
Cordialement
Jean
Note du rédacteur : c'est surtout que des communistes, il y en a de moins en moins depuis la Libération. C'est un peu une espèce en voie de disparition. Sinon, Présent et Paris-Dépêches, ce n'est pas la même ligne éditoriale. Bon...