Paris-poubelles quelques jours encore

Les conducteurs de camions-bennes en grève avaient bloqué les dépôts, tout comme les grévistes avaient bloqué les sites de traitement. Les garages ont été débloqués et les chauffeurs non-grévistes font des heures supplémentaires. Avec 74 camions : « C'est la moitié de ce que l'on a en dehors des grèves mais cela nous permet d'assurer le service minimum », a dit une porte-parole de la mairie au Figaro.

La priorité va aux secteurs touristiques : Champs-Elysées, Louvre... Les sociétés privées qui gèrent des camions-bennes dans d'autres arrondissements ont été mises à contribution, moyennant finances.
 

Commentaire du site "Révolution permanente" qui explique assez bien la situation :
 

 « La stratégie de division des salariés et de libéralisation des services publics marche en partie. Sur Paris, les déchets de près de la moitié des arrondissements (1er, 3e, 4e, 7e, 10e, 11e, 13e, 15e, 18e, 19e) sont collectés par des entreprises privées comme Derichebourg ou Veolia : ce sont les camions de ces entreprises qui acheminent difficilement les déchets jusqu’à Chartres. Souvent en situation précaire, il est difficile pour les salariés du privé de se mettre en grève : beaucoup sont en intérim et ne peuvent risquer de ne pas se faire réengager. »