Théâtre de l’Odéon : fin des négociations pour les intermittents ?
Publié le Par Laurent Pradal
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Depuis trois jours, les intermittents du spectacle occupent la Comédie Française et l’Odéon, dans l’espoir d’une renégociation du régime d’assurance chômage du spectacle. Des négociations qui ont abouti cette nuit.
Dix heures… Voilà le temps qu’ont duré les négociations entre intermittents et employeurs du spectacle pour trouver un accord. Une négociation de longue haleine accélérée par l’occupation de plusieurs théâtres de l’hexagone.
L’objet des négociations ? Le régime d’assurance chômage spécifique aux intermittents. Et des accords qui tombent après des semaines de discussion entre partenaires sociaux. Un accord qui « comporte des avancées », précise Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle. Selon le patronat, il s’agit d’un « accord acceptable […] avec de nettes améliorations pour la protection des travailleurs et des efforts réciproques ».
Toujours selon le patronat, « l’accord prévoit une hausse des cotisations patronales et aussi un effort côté salariés ». Et de préciser qu’il s’agit d’un « accord de branche » que l’Unédic devra valider pour qu’il puisse entrer en vigueur. Autre avancée selon la CGT, l’ouverture des droits à l’indemnisation pour les artistes et techniciens à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois.
A Paris, la Comédie Française et l’Odéon ont été occupés par les manifestants pendant trois jours, accompagnés par des militants des mouvements Nuit Debout et Convergence des luttes. Au théâtre de l’Odéon, les représentations de Phèdre ont dû être annulées suite au mouvement.