Rentrée scolaire : les élus parisiens réclament plus de moyens à l’Etat
Publié le Par Antoine Sauvêtre
r.g-s - flickr
Dans un communiqué, la mairie de Paris fait part de son inquiétude pour la rentrée scolaire 2014. Pour en mettre en place la politique éducative du gouvernement, elle réclame plus de moyens.
Appliquer la loi sur la refondation de l’école, oui. Mais à conditions de s’en donner les moyens. C’est en substance le message adressé au gouvernement par les élus parisiens. Au lendemain d’un Conseil Départemental de l’Education nationale (CDEN) co-présidée par le Recteur de l’Académie de Paris et Alexandra Cordebard, adjointe au maire de Paris en charge des affaires sociales, de la réussite éducative et des rythmes éducatifs, la mairie publie un communiqué pour demander plus de moyens au gouvernement.
Fermeture de classes et instit’ non remplacés
Ce message fait écho aux revendications des élus parisiens. Lors du Conseil de Paris des 16 et 17 juin, « plusieurs vœux ont été déposés pour déplorer certaines fermetures de classe qui semblaient injustifiées et souligner les absences non remplacés dans les écoles, parfois pendant plusieurs semaines d’affilée ». Inquiets pour la rentrée scolaire 2014, les conseillers de Paris, les syndicats des enseignants et les représentants des parents d’élèves présents au CDEN ont voté « à l’unanimité » une demande de moyens supplémentaires. Plus précisément, ils souhaitent « que les dotations de postes de l’Académie soient revues à la hausse pour ouvrir des classes lorsque c’est nécessaire, que la brigade de remplacement soit augmentée et que les priorités ministérielles (classes de très petites sections, plus de maîtres que de classes…) soient bien déclinées à Paris ».
Proposition « insuffisante » de l’Education nationale
Lors de discussions « constructives » entre l’Académie de Paris et le ministère de l’Education nationale, Paris a pourtant obtenu l’ouverture de 5 classes supplémentaires. Une proposition jugée « insuffisante » par la municipalité. Pour cette raison, les élus « se sont abstenus sur la carte scolaire proposée » par le gouvernement. Il revient désormais à l’Académie de Paris de négocier ave le ministère pour obtenir satisfaction.