SportExpress / Histoires de gros sous

Double casquette. Révélée par L'Equipe, cette information selon laquelle si les cars de télé de beINSports se présentaient au Havre pour une retransmission de Ligue 1, les équipes de la chaîne qatari seraient interdites de stade. Et pour cause, beIN Sports, diffuseur télé, n'a toujours pas versé à la Ligue de football professionnel (LFP) la première traite de 24% des 80 millions attendus cette saison. Il faut à cette occasion préciser que le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG est également président de beIn Média Groupe (maison mère de beINSports) . Une double casquette guère appréciée des clubs de Ligue 1 qui ont besoin d'argent et qui peuvent penser sous le manteau que le richissime club qatari-parisien est quelque peu avantagé...

Gros contrat. Si la Ligue du football pro (LPF) cherche toujours plus d'argent pour ses clubs, la Fédération (FFF), elle, se frotte les mains de son nouveau contrat avec Nike. Cette "association", qui doit courir de 2026 à 2034, prévoit la bagatelle de 85 millions d'euros par an et en sus 15 millions en équipements et pour les sélections nationales, la Coupe de France, les arbitres... Avec la promesse d'une avance de 30 millions avant le début du contrat. Comme l'écrit L'Equipe, voilà une manne qui « fait les affaires de (Philippe) Diallo » en vue d'une réélection.

Budget en baisse. Allez comprendre : alors que les Jeux de Paris 2024 (olympiques et paralympiques) ont vu les athlètes français se dépasser et collectionner les médailles et l'organisation être couronnée d'un succès plébiscité par la France entière, le budget des Sports a été revu à la baisse. Et pas qu'un peu : de 889 millions d'euros, il sera rogné de 194 millions pour un total de 715 millions. Ainsi pour le domaine de la performance (le haut-niveau) il n'y aura plus que 97 millions contre 114 avant les Jeux. Explication du côté du ministère, il s'agit d'un « ajustement aux besoins du terrain. » Comprenez que lors du dernier exercice, tout n'a pas été dépensé comme par exemple seulement 75 millions sur les 100 alloués « pour les étudiants et personnes en situation de handicap », explique L'Equipe. Allez donc faire des économies, vous n'en serez pas remerciés...
 

Et aussi...

Tadej l'Italien. Les Strade Bianche, le Giro avec six étapes, le Tour d'Emilie et samedi dernier le Tour de Lombardie. Sur son impressionnant total de 25 succès dans la saison, 9 (sans compter le général du Giro) l'ont été sur le sol italien. « J'ai beaucoup apprécié l'Italie cette année, je dois avouer que l'Italie m'a bien traité », avait commenté Tadej Pogacar à l'avant-veille de son nouveau raid solitaire et de son arrivée triomphale sur les bords du lac de Côme. Viva Italia !
 

Tadej Pogacar non loin de l'arrivée (copie d'écran Twitter).

Carton "allégé". Le rugby veut innover. Une nouvelle règle concernant le carton rouge pourrait être entérinée à la mi-novembre. A savoir que si le joueur exclu ne pourra pas revenir sur le terrain (logique!), il pourrait être remplacé vingt minutes après son expulsion. Les avis sont partagés sur cette possible nouvelle mesure, certains estimant que l'équipe ne doit pas être défavorisée pour un mauvais geste (volontaire ou non), d'autres prônant la sévérité et la responsabilisation des acteurs du jeu. Affaire à suivre...
 

Et pour conclure...

Diabolique. 44,3 mètres, c'est la hauteur du "Saut du diable" réalisé par Come Girardot. Le Français a sauté d'une falaise espagnole de cette hauteur et est entré dans l'eau à 106 km/h. Mais détail important de cette spécialité inventée par les Norvégiens, il faut sauter en s'envolant avant de se recroqueviller façon "bombe" (pour éviter un plat dévastateur) juste avant d'entrer dans l'eau. Débile, non ?
 

Côme Girardot dans ses oeuvres (copie d'écran Twitter).

(Sources : L'Equipe, Aujourd'hui, Ouest-France, sites internet)