Leonardo bouscule un arbitre : ''Il ne s'est rien passé'' [vidéo]

Alors qu'Alexandre Castro, arbitre de la rencontre PSG-Valenciennes, a rédigé un rapport sur l'incident, Leonardo a affirmé à l'AFP qu'il ne s'était «rien passé». Le directeur sportif du PSG fait pourtant encourir à son club une très lourde sanction sportive. Lui-même devrait être suspendu temporairement de ses fonctions.

A lire également : PSG-Valenciennes : un match nul et encore un carton rouge

Dimanche 5 mai, pendant un match nul (1-1) assez houleux, l'arbitre avait donné un carton rouge au défenseur parisien Thiago Silva (43e). Ce dernier avait posé ces mains sur le torse de l'arbitre. L'expulsion – certes discutable – avait provoqué l'ire du manager brésilien du PSG. Celui-ci avait évoqué une décision «inacceptable» après la rencontre. Dans le couloir qui mène au vestiaire, Leonardo avait donné un coup d'épaule – semble-t-il volontaire – à Alexandre Castro. Ce dernier aurait rendu compte de la bousculade dans un rapport ciblant le comportement de Leonardo.

Ce rapport va conduire les instances de la Ligue à convoquer Leonardo. Des prochaines réunions de la commission de discipline se tiendront notamment le jeudi 16 mai. Salvatore Sirigu, gardien de l'équipe, pourrait aussi être convoqué pour avoir refusé de recevoir un carton rouge après une bagarre contre Evian.

A lire également : PSG : Sirigu risque huit matchs de suspension.

Leonardo comme l'équipe parisienne risquent une lourde sanction. Une bousculade commise en dehors du terrain – considérée par la Ligue comme «le fait de rentrer en contact physiquement avec une personne et d’effectuer une poussée, afin de le faire reculer ou tomber» – rend son auteur passible d'un an de suspension ferme. En outre, la qualité de dirigeant de club de Leonardo fait encourir au club parisien un retrait de points ; à l'heure où ceux-ci sont si précieux dans la course au titre.

«Je suis tranquille. Pour moi, il est clair qu’il ne s’est rien passé», a déclaré le directeur sportif du PSG à l'AFP. «Je voulais parler à l’arbitre et je l’attendais. Il y avait beaucoup de monde qui rentrait aux vestiaires. Et au moment où M. Castro arrive, il y a un délégué qui est devant moi au début et qui en cherchant à me bloquer, me pousse. Après, avec mon dos, je rentre en contact avec l’arbitre. C’est dur à voir sur les images en direct mais au ralenti on le voit (…). On attend la procédure officielle. Je n’ai pas de problème à dire ce qui s’est passé» , a-t-il affirmé.