La justice confirme le rachat du Printemps par les Qatariens

Les syndicats avaient saisi la justice. Ils jugeait trop opaque la procédure ayant permis à un groupe d'investissement qatarien de racheter Le Printemps. La demande des représentants de l'intersyndicale visaient la procédure de cession lancée par Le Printemps. Ils avaient engagé un référé au mois de juillet pour délit d'entrave.

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Selon les syndicalistes, le comité central d'entreprise (CEE) du Printemps n'avait pas été assez informé de la nouvelle stratégie des acquéreur, SCA Borletti Group Finance et la SA Divine Investments. De plus, les modalités de cession portant sur le montage financier et l'identité des nouveaux propriétaires étaient considérées comme trop peu transparentes.

Dans un communiqué, le groupe Le Printemps explique que les juges ont rejeté les requêtes du CEE. «Cette décision confirme qu'aucune irrégularité n'a été commise dans le cadre de la procédure, qui s'est déroulée conformément à la loi», explique la direction de la SAS Printemps. Ainsi, la cession ne sera pas suspendu et les négociations de reprises ne reprendront pas, contrairement aux souhaits des syndicats puisque les «les demandes dirigées contre la SCA Borletti Group Finance et la SA Divine Investments» ont été jugées «irrecevables».

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Fin mai, le CEE avait déjà saisi le procureur de la République sur les modalités du rachat du Printemps par des investisseurs qatariens pour 1,75 milliards d'euros. Les représentants craignaient un plan de licenciement – au sujet duquel ils ne sont toujours pas rassurés. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête le 28 juin. Sans résultat.

Les syndicats espéraient que la décision rendue hier entrainerait une consultation du personnel suspendant le rachat qatariens... Celle-ci n'aura donc pas lieu. Le groupe Le Printemps emploie 3 000 salariés. Il compte 16 grands magasins.

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