Paris (75) Economie

Fin du Gobee.bike : le comptable plutôt que les vandales

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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EmmanuelSPV

L'abandon de Gobee;Bike a été mis sur le dos des vandales qui ont saccagé la flotte de vélos en location "flottants" c'est-à-dire sans bornes. La cause véritable serait comptable.

C'est désormais plus qu'une rumeur. Des articles apparaissent pour dire que le lancement des vélos Gobee.bike avait été mal pensé et que les retraits à Bruxelles, Reims, Lille puis Paris sont des échecs commerciaux. Le magazine Challenges et son site posent la question du modèle économique.


Challenges cite Nicolas Marandon, conseiller municipal à Reims (Marne)...
 

« Ils ont déployé leurs bicyclettes bas de gamme en plein hiver, sans contacter les municipalités pour essayer de trouver des accords sur des places de parking. On en trouvait partout sur les trottoirs ! Si demain vous mettez des voitures de mauvaise qualité avec les clés sur le contact au milieu de la rue, ça ne va pas durer longtemps, ça s'appelle la vie. »


Pour la qualité, Challenges fait le même constat... Le prix très faible de la location (0,50 € la demi-heure) n'aurait pas permis de faire face aux dégâts. Le lourd Vélib' Decaux avait  déjà un taux de "casse" de 40%.
 

Hormis l'implantation sauvage des bicyclettes, la fragilité des vélos verts a souvent été pointée par les utilisateurs. Régulièrement des photos de selles, guidons et rayons arrachés étaient publiées par les usagers.

Or en novembre, soit quelques semaines après leur arrivée, Gobee.bike n’avait embauché qu’une cinquantaine de techniciens pour réparer des milliers de vélos à Paris, Lille et Reims, tandis qu'elle revendiquait 75.000 téléchargements de son application.  


A Bruxelles (Belgique), le vandalisme aussi avait été accusé. La Libre Belgique notait cependant que le ministre des Transports belge demandrait aux société de location de "réparer les vélos endommagés dans les 24 heures." Preuve qu'il y avait là un vrai souci.

 







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