Les panneaux Decaux sont vides depuis le 1er janvier

Le contrat avec la Ville devait être renouvelé pour 2018. Elle a donc établi un nouveau contrat dès mars 2017, valable à compter du 1er janvier 2018. Hélas, on cru bon d'y ajouter la possibilité d'y inclure des publicité électroniques, ces panneaux lumineux animés qui fleurissent dans baucoup de villes. À hauteur de 15%.
 

Persiste et signe mais dans l'erreur

Deuxième fois hélas : la ville a adopté en 2011 un réglement qui interdit ce type d'écran dans Paris. Le tribunal administratif a été saisi. Il a rompu le contrat. La Ville a fait appel au Conseil d'Etat. Nouveau refus. Assez logique d'ailleurs...

Troisième fois hélas : la Ville a inventé qu'elle pouvait reconduire pour 20 mois l'ancien contrat. Là, c'est juste pour que l'argent rentr, même sans publicité électronique). Mais ça, elle n'en a pas le droit. Il faut passer par un appel d'offres. Ce que les sociétés concurrentes ont vite repéré. La reconduction a été annulée.

On en est là. Pour lancer la procédure d'appel d'offres, il faudrait jusqu'à deux ans, selon Capital. Manque à gagner : 30 millions d'euros par an, selon Le Parisien.