Un TGV Paris-Perpignan dérouté à cause de quatre délinquants franciliens
Publié le Par Gaspar S.
Sergio Evangelio - flickr
Les quatre jeunes individus, habitants des Yvelines, ont agressé successivement voyageurs, agents de la SNCF et policiers, le dimanche 11 août. Ils ont été condamnés à des peines de prison «aménageables».
Même en vacances, les imbéciles ne prennent pas de repos. Quatre jeunes, résidents à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, ont, par leur comportements violents et agressifs, obligé les contrôleurs d'un TGV reliant Paris à Perpignan à dérouter le train vers Lyon pour que les forces de l'ordre procèdent à leur interpellation. Les faits qui, ont lieu dimanche 11 août, ont été confirmés ce mercredi par différentes sources.
Les quatre délinquants sont d'abord montés sans billet à bord du TGV de 7 heures 15 avant de s'y installer pour fumer du cannabis et boire de l'alcool. Ils ont ensuite entrepris d'agresser les vacanciers assis en milieu de train – arrachant des baladeurs, giflant une jeune fille ou insultant une femme. Lorsque deux contrôleurs sont intervenus, ils ont été, eux-aussi, insultés. Selon la SNCF, les quatre resquilleurs étaient «très virulents» et «terrorisaient la voiture entière».
Les agents, débordés par la violence des quatre voyous, ont dû demander une exfiltration des individus alors que le train, qui ne devait pas s'arrêter à Lyon, se trouvait non loin de la capitale des Gaules. Le TGV y a effectué un «arrêt exceptionnel», peu après 9 heures 20. La Police de l'air et des frontières (Paf) y a alors arrêté les quatre franciliens, non sans difficulté.
Ceux-ci ont été jugés à Lyon, en comparution immédiate, notamment suite à une plainte des contrôleurs pour «outrage et rébellion». Ils ont été condamnés pour «violences en réunion» à des peines allant de 1 à 3 mois de prison aménageables. Le parquet a fait appel du jugement, la condamnation étant considérée insuffisante, «eu égard à la gravité des faits», a précisé une source judiciaire à l'AFP. Le détournement a causé un retard de 45 minutes sur le trajet, pénalisant ainsi l'ensemble des voyageurs.