Les croix gammées roses, ça suffit !

L'homme, âgé de 41 ans, partait ce lundi soir, vers 22 heures, de son domicile à Le Mée-sur-Seine pour une nouvelle expédition "artistique". Depuis octobre 2020, il avait sévi, détaille LeFigaro, sur : « des bâtiments publics à Melun, un radar de vitesse sur l'autoroute A5, une soixantaine de tombes du cimetière municipal de Fontainebleau, le mur de la mairie de Vaux-le-Pénil ou encore les églises des villages d'Ecrennes et Echouboulains ».

Un cimetière tagué (copie d'écran Twitter).

Hélas, les enquêteurs de la police et de la gendarmerie avaient eu tout le temps de repérer son mode d'action, de voir des images de vidéosurveillance et d'identifier l'artiste au « profil psychologique fragile ». Une brouille avec le collectif de musique techno "Biobananas" explique qu'on ait trouvé ce nom tagué ici ou là, comme "Charles" et "free-party", précise BFMTV. Bref, tout sauf nazi, sauf antisémite...

Le préfet de Seine-et-Marne avait « condamné vigoureusement » les inscriptions. Il ne reste plus qu'à nettoyer de la même façon, « vigoureusement». Ce ne sera pas fait par l'auteur : il a été interné en psychiatie.