Une pétition pour sauver le chien Curtis
Publié le Par Fabrice Bluszez
dr (copie d'écran Facebook)
Une pétition a été lancée pour sauver la vie du chien d'Elisa Pilarski, tuée le 16 novembre 2019 par morsures en forêt de Retz. Curtis, un "amstaff" est le principal suspect.
Le chien d'Elisa Pilarski, toujours en fourrière à Beauvais (Oise), l'a-t-il tuée en la mordant aux membres supérieurs, inférieurs et à la tête, causes de la mort selon le rapport d'autopsie ? Est-ce lui ou les chiens de la meute de chasse à courre, ceux de l'équipage Rallye La Passion ? Au 14 février, les résultats des analyses ADN se sont toujours pas connus. Les chiens de la meute ne portaient pas trace de morsure et la société de vénerie, par la voix de Pierre de Roüalle, défendait leur innocence dès novembre.
Il n'y aura pas de procès de chien(s). Seuls les résultats de l'autopsie et des analyses feront foi. Sur LCI, un comportementaliste avançait en novembre la thèse d'un Curtis apeuré et cherchant à se débarrasser de sa laisse, se retournant contre sa maîtresse, Elisa Pilarski. Les amis des animaux, inquiets de voir l'american staffordshire, un des cinq chiens du couple, finalement désigné coupable et sans doute euthanasié, ont lancé une pétition, "La vie pour Curtis" qui a atteint 82.250 signatures, ce vendredi 14 février.
La juge d'instruction s'est déplacée sur les lieux du drame ce mercredi 12 février et y a retrouvé Christophe Ellul, le compagnon d'Elisa Pilarski, souvent invisible sur les vidéos, et Sébastien Van den Berghe, maître d'équipage et responsable des chiens de la chasse à courre.
Mort d'Elisa Pilarski: son compagnon et le responsable de la chasse à courre sur les lieux du drame pic.twitter.com/iOvNwY1KiH
— RMC (@RMCinfo) February 13, 2020
L'enquête en cours pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (...) résultant de l'agression commise par des chiens" devrait passer une étape importante «en fin de mois », selon LCI, avec l'annonce des résultats des tests ADN. Cela dit, si aucune trace des chiens de meute n'est repérée, cela ne suffit pas à établir clairement un scénario. “La présence des chiens ne suffit pas à conclure à une attaque », relève Guillaume Demarcq, l'avocat de l'équipage, dans Chassons.com. Il y aura aussi l'analyse des morsures, note Gérard Charollois sur le blog Nature d'ici et d'ailleurs.