La mairie de Gennevilliers renonce à imposer à ses employés de déjeuner pendant le ramadan

La mairie de Gennevilliers a finalement renoncé à sa décision de suspendre quatre animateurs de colonie qui avaient jeûné pendant le ramadan. Devant l’afflux des réactions indignées, la maire PCF renonce à imposer aux animateurs de déjeuner au mois d’août.

Les animateurs devaient en effet respecté l’article 6 de leur contrat de travail qui stipulait qu’un moniteur « veille à ce que lui-même ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances se restaurent et s'hydratent convenablement en particulier durant les repas » et doit être « en pleine possession de ses moyens physiques ». Cette décision faisait suite à un accident survenu deux ans auparavant.

« L'article a été mal interprété », a déclaré le maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin. « Tout est parti d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait, avait fait un malaise". "C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine », a t-il expliqué. Toutefois, les contrôles dans les centres de vacances seront accrus pour «conserver ses exigences en termes de sécurité physiques des enfants ».