France Société

Environnement : succès d’une pétition pour protéger les fonds marins

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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Bloom

Depuis lundi, une pétition « Halte à la destruction des fonds marins », mise en ligne par l’association Bloom, connaît un incroyable succès, notamment grâce à la bande dessinée d’une bloggeuse.

La pétition est en train de faire le tour de la Toile. Depuis lundi, l’association Bloom, qui a mis en ligne la pétition, a récolté plus de 10 000 « J’aime » sur Facebook. La pétition, elle, atteint ce soir les 300 000 signatures. Un succès retentissant rendu possible grâce à une célèbre bloggeuse, Pénélope Bagieu, suivie par plus de 110 000 internautes sur Twitter.
 

Sur son site « Ma vie est tout à fait fascinante », cette star du Net a eu la bonne idée de réaliser une bande dessinée pédagogique et très drôle pour mettre en avant un sujet pourtant très sérieux : la lutte contre la destruction des fonds marins. La BD explique avec humour le processus de destruction des océans par le chalutage profond et les enjeux de la préservation des fonds marins.

Appel au président de la République

L’association Bloom, fondée par Claire Nouvian, ne pouvait rêver d’un meilleur coup de pouce, elle qui lutte depuis 2004 pour la conservation marine. L’association rappelle que « la Commission européenne a proposé l’interdiction du chalutage profond, une méthode de pêche décrite par les chercheurs comme ‘ la plus destructrice de l’histoire ’ ». L’objectif de la pétition est donc d’exhorter le président de la République François Hollande à soutenir la proposition européenne.
 

Bloom met en avant l’aspect déficitaire de cette pratique, subventionnée par l’Etat, et le lobbying de la pêche industrielle. Le principe du chalutage en eaux profondes est simple : des filets lestés par des navires raclent les fonds marins, emportant avec eux toutes espèces animales ou végétales vivant dans leur espace naturel et dont certaines sont millénaires. Une fois remontées à la surface, elles sont triées puis la plupart sont rejetées mortes dans l’océan. Selon l’association, « pour 3 poissons péchés, plus de 100 espèces [sont] sacrifiées. »







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