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Furosémide Teva : les gendarmes lancent une perquisition à l'usine de Sens

Publié le  Par Gaspar S.

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Ce 13 juin, la gendarmerie a perquisitionné les locaux de Teva à Sens, dans l'Yonne, dans le cadre de l'enquête sur les mauvais conditionnements de boîtes de diurétique Furosémide.

La gendarmerie a confirmé qu'une perquisition avait bien eu lieu sur le site de conditionnement de Teva, dans l'Yonne. Ce matin, le parquet de Toulon avait ouvert une enquête préliminaire pour connaître les circonstances de la mort d'un homme qui suivant un traitement au diurétique Furosémide fabriqué par Teva, numéro un mondial du générique.

 

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Le 12 juin, c'est le parquet de Paris qui avait diligenté une enquête pour connaître les causes du mauvais conditionnement de ce médicament produit par Teva. L'enquête parisienne a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Cet organisme a mené la perquisition avec les gendarmes de la brigade de recherche de Sens et ceux de la section de recherche de Dijon.

 

L'enquête du parquet de Paris est ouverte au motif de tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substance nuisible. La présence de somnifères à base de Zopiclone à la place du diurétique Furosémide pourrait être responsable d'au moins quatre décès depuis le début du mois de juin.

 

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L'inspection pratiquée les 10 et 11 juin par l'Agence du médicament (ANSM) sur le site français du géant pharmaceutique Teva n'avait pas permis de comprendre pourquoi certains comprimés de diurétique ont été remplacés par des somnifères.

 

À l'Assemblée nationale, Marisol Touraine, ministre de la Santé a expliqué que «pour le moment, aucune des boîtes qui est revenue n’a fait apparaître de mauvais conditionnement». «A ce stade, il n’y a qu’une seule boîte, la boîte identifiée à l’origine, qui porte la preuve d’un échange de médicaments», a-t-elle précisé.

 

Selon l'ANSM, les comprimés de Furosémide Teva proviennent de Hongrie et les somnifères Zopiclone arrivent d'Espagne. Les deux médicaments sont mis en plaquette à l'usine de Sens.







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