Le congrès de l'UOIF se déroule dans une atmosphère tendue.
Publié le Par Jennifer Declémy
Reuters/Regis Duvignau
Le congrès de l'UOIF, qui se déroule ce week-end au Bourget, est mis à mal par mes évènements de Toulouse et les récentes polémique sur l'invitation de plusieurs prédicateurs interdits de séjour.
L'atmosphère est tendu ce week-end pour les participants au congrès de l'UOIF dont certains responsables politiques ont récemment demandé la dissolution, alors qu'en 2003, Nicolas Sarkozy en personne plaidait pour sa meilleure intégration dans la société française. Aujourd'hui pourtant, l'UOIF est devenue indésirable en France pour certains.
Chaque année des dizaines de milliers de personnes affluent à ce rendez-vous religieux, mais la tolérance zéro affichée par le Gouvernement envers l'islam radical vient ternir l'ambiance, alors que de nombreux fidèles ont peur d'être stigmatisés par les pouvoirs publics. Sommés "d'éviter tout débordement" par Claude Guéant, l'UOIF a vu plusieurs prédicateurs invités interdits de séjour par les autorités qui regrettent également la venue de Tariq Ramadan.
Critiquée pour son approche religieuse et politique de l'Islam, l'UOIF, intégrée dans le CFCM par Nicolas Sarkozy, est régulièrement taxée d'intégrisme et de radicalité de ses membres. Les organisateurs du congrès assurent cependant que ce dernier se déroulera dans le calme, comme ce fut toujours le cas jusqu'à présent.