Squarcini veut une annulation de sa mise en examen.
Publié le Par Jennifer Declémy
David Balicki
Mis en examen dans l'affaire des fadettes, le patron de la DCRI demande sa relaxe.
Bernard Squarcini, mis en examen dans l'affaire des fadettes qui concerne deux journalistes du Monde espionnés pour leur enquête sur Liliane Bettencourt et Eric Woerth, réclame l'annulation de cette procédure judiciaire, au motif que sa démarche était parfaitement légale.
Les juges parisiens Sylvia Zimmermann et Alain Nguyen soupçonnent le patron de la DCRI d'avoir illégalement réquisitionné les factures téléphoniques des deux journalistes en question afin d'identifier les sources qui les informaient sur l'affaire Bettencourt, qui incrimine fortement le pouvoir actuellement en place.
Bernard Squarcini avait été mis en examen en octobre dernier pour "atteinte au secret des correspondances par personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions", mais lui estime que les requisitions de factures ont été faites en toute légalité. Selon son avocat "sa mise en examen n'est pas fondée, ni en fait ni en droit, et il appartient à la cour d'appel de se prononcer".