Rave de Lieuron : un des organisateurs arrêté
Publié le Par Fabrice Bluszez
Gendarmerie nationale
Après avoir laissé faire, encadré la zone et laissé repartir les participants, la gendarmerie semble avoir mis la main sur un des organisateurs de la rave party de Lieuron (Ille-et-Vilaine).
Dans l'affaire de la rave-party de Lieuron, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a longtemps, une journée entière, été ridicule. Tandis que les images défiaient sur Snapchat, Twitter et BFMTV, le pouvoir était aux abonnés absents. La gendarmerie semblait avoir reculé avec trois blessés et une voiture brûlée...
Sur Snapchat, échec aux forces de l'ordre et victoire des teufeurs, le 1er janvier...
En réalité, au niveau de la gendarmerie, il n'y a pas eu de faille. Confrontés au même moment à une rave-party en Catalogne, les Mossos d'Esquadra, forces de l'ordre locales, ont agi de la même façon, rapporte LaLibre, sans intervenir de nuit contre des jeunes rassemblés autour d'un "mur de son". Pourquoi ? Parce que l'usage de la violence d'Etat aurait causé plus de troubles à l'ordre public que la "fête" elle-même, les teufeurs étant jeunes, souvent sous l'emprise d'alcool ou produits stupéfiants. Le mieux était, et c'est ce qu'il s'est passé en Espagne, d'attendre patiemment que ça se calme... En verbalisant à la sortie.
La fin de la rave-party, le 2 janvier (photo dr).
L'un des organisateurs s'est fait repérer, notamment par l'envoi d'un millier de SMS proposant de participer à la rave-party. Âgé de 21 ans, arrêté à Iffendic (Ille-et-Vilaine), il a été mis en examen ce lundi 4 janvier pour "organisation illicite de manifestation" et "mise en danger de la vie d'autrui", un motif classique pour les fêtes hors consignes de sécurité en période d'épidémie. Il a été incarcéré, révèle LePoint. Son avocat dément ce statut d'organisateur, note BFMTV. Le placement en détention provisoire est une première. Il semble bien qu'il "paye pour les autres"...