Un rapport parlementaire dénonce l'hypersexualisation des enfants.
Publié le Par Jennifer Declémy
Chamussy/Sipa
Un rapport rédigé par l'ancienne secrétaire d'état Chantal Jouanno décrit et dénonce le problème de l'hypersexualisation grandissante des jeunes filles.
On ne connait pas vraiment ce terme en France ais c'est pourtant un phénomène qui se répand en France et la sénatrice Chantal Jouanno a décrypté ce nouveau problème pour mieux pointer du doigt les dangers que cela présente pour notre société, et a remis un rapport aujourd'hui parlant de cela.
Cette mission lui a été confiée en décembre 2010, après la parution dans le magazine français Vogue qui montrait des photos de très jeunes filles portant des tenues très suggestives, et qui a beaucoup choqué. Chantal Jouanno explique d'ailleurs que "même si ces photos avaient surtout fait scandale aux Etats-Unis, elles ont aussi suscité la polémique en France".
Selon le rapport de l'ancienne secrétaire d'état, "l'hypersexualisation des enfants, et notamment des petites filles, renvoie à la sexualisation de leurs expressions, leurs postures ou codes vestimentaires, jugés trop précoces (...) la vague de l'hypersexualisation n'a pas encore touché nos enfants" car il y a un consensus en France qui existe et qui pourtant "fragile et susceptible de craquer".
La sénatrice préconise un endiguement du phénomène en amont car "la société dans son ensemble est hypersexualisée, dès le plus jeune âge on voit apparaitre des stéréotypes très clivés garçons/filles, et il y a une puissance du marketing colossal pour rompre la barrière des âges et inciter à adopter des comportements adolescents" et il conviendrait par exemple de mettre en place une charte des enfants, l'interdiction des mini-miss ou encore demander aux grandes marques de ne pas créer des soutiens-gorges ampliformes pour petites filles.
comite des mini-miss
06/03/2012 12:47
COMMUNIQUE DE PRESSE - Paris le 6 mars 2012 -
Michel LE PARMENTIER, créateur des élections de « MINI-MISS® » en 1989 approuve la plupart des propositions de Madame Chantal JOUANNO quant à l’hypersexualisation des « enfants-mannequins » utilisés dans la publicité, à ne pas confondre avec les "Mini-Miss.
Le concours de « MINI-MISS® » a été créé dans le seul but ludique d’un divertissement pour les petites filles qui rêvent de « princesses »!
Pour sa part, Michel LE PARMENTIER demande l’établissement d’une charte ou d’une Loi interdisant la participation des enfants de moins de 7 ans à tous concours mettant en scène des jeunes filles, et de plus :
- Interdiction du maquillage.
- Interdiction du port de talons hauts
- Interdiction du maillot de bain, « body » ou autres tenues près du corps ainsi que celles qui ne seraient pas en adéquation avec l’âge de l’enfant.
Il demande également aux médias de ne plus faire référence aux concours américains qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe en FRANCE et d’éviter de faire l’amalgame qui servirait à stigmatiser les concours français de
« MINI-MISS® ».
Le Comité des « MINI-MISS® » tient à rappeler que le titre « MINI-MISS® » est une marque et un concept déposés à l’INPI et à la SACD depuis 1989.
Ce n’est pas un terme générique et son utilisation lors de concours pour enfants est soumise à l’autorisation expresse de son détenteur. Toutes utilisations
« sauvages » ou imitations seront poursuivis pour contrefaçon ou concurrence déloyale.
Service de Presse du Comité