Déprime hivernale ? C'est normal, le soleil a disparu
Publié le Par Fabrice Bluszez
FB
Ce n'est pas facile en ce moment ? L'absence de lumière pèse sur les organismes et sur le mental. La météo le dit : les mois de décembre 2017 et janvier 2018 ont été particulièrement sombres.
Le nord de la France est en déficit d’ensoleillement depuis le 27 novembre et on n’a quasiment pas vu le soleil à la fin de l’année. Ce mois de janvier va vers un record du manque de lumière.
Le temps est perturbé sur la France depuis décembre avec de fréquents passages pluvieux, notamment sur le nord et l’est du territoire. Il y eut aussi trois tempêtes et des pressions très basses.
Un déficit qui se lit dans les chiffres
Malgré une parenthèse anticyclonique entre le 17 et le 25 décembre sur la majeure partie du pays, les pressions très élevées ont piégé l’humidité au sol, créant de nombreux brouillards et nuages bas dans les plaines et les vallées, ce qui a aussi limité l’ensoleillement.
Le déficit d’ensoleillement est donc très important.
Strasbourg (Bas-Rhin) ne connaît habituellement que 10 jours sans soleil pour décembre et janvier. Depuis début décembre, 15 journées sont restées totalement sombres. Sur cette période, le déficit d’ensoleillement est de 80 %.
A Lille (Nord), en 1948, il n'y eut que 13 heures et 30 minutes de soleil visible sur l’ensemble du mois de janvier. La moyenne de janvier est de 62 heures et nous en sommes à seulement 1 heure et 42 minutes depuis le 1er du mois.