Paris (75) Société

Un chauffeur de VTC suspendu après avoir refusé des clients homosexuels

Publié le  Par Un Contributeur

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A la sortie d'une boîte de nuit dimanche matin, deux jeunes hommes ont été recalés par un chauffeur de VTC au simple motif d'être homosexuels.

Le temps passe et pourtant certains comportements demeurent. Dimanche matin à Paris, Julien L., 22 ans et étudiant en communication ainsi que son ami Lucas H., sortaient tout juste de boîte de nuit dans le IXe arrondissement. Ils commandent alors un véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) via la plate-forme Uber. Une fois sur place, le chauffeur refuse de prendre la course. Motif ? Les deux hommes sont homosexuels.

En effet, après s'être assuré de l'identité des deux jeunes hommes, qui lui annoncent qu'ils sortent tout juste d'une soirée gay, le chauffeur leur répond que «Non, je ne prends pas les pédales»  avant de filer. Les deux amis décident alors de commander un nouveau taxi, mais c'est le même homme qui se présente à eux.
 

«Allez, montez les pédales, je vous ramène»


Julien en profite pour photographier la plaque d'immatriculation du véhicule mais s'expose aux menaces du conducteur. «Viens là, j'te casse ton téléphone.» Voyant les deux jeunes se diriger vers la boîte de nuit, le chauffeur du VTC les rattrape et leur assène alors une dernière tirade «Allez, montez les pédales, je vous ramène». Excédés par ce comportement, Julien et Lucas interpellent alors l'entreprise Uber via Twitter.

Il ne faut  que quelques heures pour que la sentence tombe : l'entreprise s'excuse auprès des deux amis et annonce que leur  chauffeur est suspendu. Interrogé par Le Figaro, Pierre-Dimitri Gore-Coty, dirigeant d'Uber pour la France et pour l'Europe du Nord déclare que «ce comportement n'est évidemment pas acceptable sur le réseau Uber, et n'est en rien le reflet du service proposé au quotidien par l'ensemble de nos partenaires».

Mais Lucas et Julien comptent ce lundi déposer une plainte contre le chauffeur, comme l'explique Julien au Figaro. «Il faut défendre nos valeurs. Ce genre d'incident arrive encore trop souvent».





Par Raphaël Didio







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