Paris (75) Société

Pollution : Bertrand Delanoë défend sa politique environnementale

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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alainalele - flickr

Après la plainte déposée par l’association Ecologie sans frontière pour « mise en danger de la vie d’autrui » due au pic de pollution constaté dans plusieurs villes françaises, le maire de Paris Bertrand Delanoë a défendu « une politique qui s’est attaquée résolument à la pollution de l’air à Paris ».

Bertrand Delanoë n’apprécie pas qu’une association remette en cause l’action de la municipalité pour réduire les émissions de polluants dans la capitale. Dans un communiqué, le maire de Paris répond à l’association Ecologie sans frontière, dépositaire d’une plainte, hier, pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Une plainte visant à alerter le public sur la passivité des pouvoirs publics « qui ont laissé perdurer une situation inadmissible » selon l’association Respire, soutien d’Ecologie sans frontière.

Nombreuses mesures

La lutte contre la pollution « représente sans doute le premier défi des grandes agglomérations, le plus essentiel à mes yeux », affirme Bertrand Delanoë. C’est pourquoi, l’édile liste les « leviers » de sa politique « qui s’est attaquée résolument à la pollution de l’air à Paris ». Ils concernent évidemment les transports en communs avec la mise en place des couloirs de bus, la construction de lignes de tramway, l’augmentation de 14% de l’offre de métro ou encore la mise à disposition de 18 000 Vélib’ et du plus grand service de voiture en libre-service au monde avec Autolib’.


Le maire défend également la livraison de 65 ha d’espaces verts, la plantation de 10 000 nouveaux arbres en 13 ans, la limitation de la vitesse sur le périphérique et les grands axes urbains. Enfin, il rappelle plusieurs objectifs : 50% des livraisons réalisées en véhicule non diesel d’ici 2017 et réduction de 25% de l’émission de gaz à effet de serre d’ici 2020…

Pollution en baisse

Par ailleurs, le maire rappelle que ces mesures ont déjà porté leurs fruits dans la capitale puisque « la qualité de l’air s’est globalement améliorée depuis 10 ans à Paris, comme l’ont souligné plusieurs études d’Airparif ». Il souligne ainsi qu’en 2013 l’une de ces études démontrait que les particules fines avaient diminué de 35%, les oxydes d’azote de 30% et les émissions de CO2 de 13%. Des résultats qui « confortent la politique de la Ville de Paris » selon lui, mais qui sont difficiles à défendre alors qu’Airparif annonce que le seuil d’alerte maximum à la pollution aux particules a été dépassé hier, qu’il en sera de même aujourd’hui et probablement demain…







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