Une charte pour préserver la qualité des eaux de la Seine

La ville de Paris, le conseil régional, des conseils généraux, l'agence de l'eau Seine-Normandie. Voici quelques-uns des cinquante acteurs concernés par la charte «Plaines et Coteaux de la Seine centrale urbaine», signée aujourd'hui.

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«En signant la charte , les acteurs de l’eau du territoire concerné s’engagent pour la première fois de manière collective dans la définition d’actions destinées à mieux protéger et préserver la Seine et ses affluents et à mettre la politique de l’eau au centre de l’aménagement durable du territoire», explique la mairie de Paris dans un communiqué.

Directives européennes

L'ambition de la charte est d'obliger les acteurs concernés à'atteindre des objectifs de bon état des eaux fixés par la directive-cadre européenne sur l’eau. Ces acteurs sont des collectivités et des opérateurs, agissant «sur un territoire s’étendant de la confluence entre la Seine et la Marne à la confluence entre la Seine et l’Oise».

La signature de cette charte survient après l'adoption par le Conseil de Paris du Livre Bleu, en mars 2012. Ce texte de 76 pages mettait en avait des enjeux environnementaux sur le territoire parisien et des pistes de réflexion pour apporter des réponses à des problème écologiques.

Le Livre Bleu recommandait notamment aux autorités de mettre en place une meilleure gestion des eaux usées ainsi qu'une préservation des ressources en eau destinées à l'alimentation. Le texte préconisait des mesures significatives de luttes contre la pollution comme l'élimination des déchets flottants sur la Seine – composés à 30 % de déchets urbains.

Le texte mettait également en lumière la nécessité d'une réflexion à grande échelle qui demande un accord entre tous les acteurs des territoires traversés par la Seine.