Fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu : ''Un coup de poignard contre les Parisiens'' selon le PC

L'AP-HP a annoncé le fermeture du service des urgences de l'Hôtel-Dieu, plus vieille hôpital parisien. Dans un communiqué diffusé ce 14 mai, Ian Brossat, président du groupe communiste et Parti gauche au Conseil de Paris fait part de sa stupéfaction. «Cette décision unilatérale guidée par les seuls intérêts financiers est un coup de poignard contre les Parisiens et contre le droit à la santé», assure-t-il.

L'auteur de Paris n'est pas à vendre dénonce également une décision «prise sans la moindre concertation avec les élus, les habitants et les personnels qui se mobilisent depuis des mois pour sauver cet hôpital du centre de Paris». L'Hôtel-Dieu, fondée au VIIe siècle, se trouve sur l'Ile de la Cité, en face de la cathédrale Notre-Dame. Il accueille 40 000 patients par an.

Ian Brossat attaque Jean-Marie Le Guen

Dans son communiqué, l'élu communiste, qui pourrait être candidat à Paris en 2014, égratigne les choix de la majorité : «La politique d’austérité du gouvernement trouve ici une traduction concrète.» Et de cibler Jean-Marie Le Guen, accusé de n'avoir «rien fait, rien entrepris, pour empêcher cette fermeture»

Ainsi, l'adjoint au maire de Paris chargé de la Santé est également attaqué par Ian Brossat pour avoir «préparer les esprits à cette décision». L'élu communiste dit enfin craindre «un désert sanitaire au cœur de Paris». Dans lequel «les hôpitaux n’auront bientôt pour seule mission que d’accueillir des Parisiens en parfaite santé.»