Incidents à la fête du PSG : Valls pointe des ''violences intolérables'', la droite demande des comptes [vidéo]
Publié le Par Gaspar S.
Parti socialiste - flickr
Après les graves incidents qui ont émaillé la célébration du titre de champion du PSG le 13 mai, le ministre de l'Intérieur a dénoncé des violences qui ''donnent une image de Paris dont nous devons mesurer l'ampleur''. De son côté, l'UMP dénonce ''l'amateurisme'' du gouvernement.
«Ces violences sont intolérables. Elles donnent une image de Paris, de la France, du football dont nous devons mesurer l'ampleur». Manuel Valls n'a pas mâché ses mots en évoquant les incidents du 13 mai. Des groupes présents aux célébrations du titre de champion du PSG s'étaient livrés à des dégradations et des violences, au Trocadéro, aux Invalides et sur les Champs-Elysées.
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Le ministre de l'Intérieur, questionné sur Europe 1, a tenu à réagir. «Cela faisait des années que les parisiens attendaient cette victoire. Mais à l'évidence le football est encore malade. C'est le cas du PSG comme de nombreux clubs. Il faut être impitoyable à l'égard des ces supporters», a-t-il estimé.
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Il a également résumé les événements de la soirée : «Plusieurs centaines d'individus, des ultras dont certains sont interdits de stades, des casseurs, jeunes, alcoolisés depuis plusieurs heures, ont frappé des gens, des journalistes et s'en ont pris a des vitrines de commerces, à des voitures.» Selon le ministre, ces violences se sont soldées par «39 interpellations et 38 gardes à vue».
Pluie de critiques à droite
Depuis les événements, les chefs de l'opposition se montrent très critiques devant la gestion du ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué, Geoffroy Didier, tenant de la ligne sarkozyste à l'UMP, a attaqué «l’inertie inadmissible de Manuel Valls». «Où était le préfet de police ? Quels ordres ont été données ou n’ont pas été donnés d’agir ? Que faisait concrètement le ministre de l’intérieur ?» a-t-il demandé.
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a exigé le départ du préfet de police de Paris, Bernard Boucault. Dans une déclaration à la presse, le député-maire de Meaux dénonce «l'amateurisme» du gouvernement. «Je ne vois pas comment le préfet de police peut être maintenu dans ses fonctions», a-t-il déclaré.
Valérie Debord, député de Meurthe-et-Moselle, a même demandé la démission du ministre. Faisant la parallèle avec la gestion de la Manif' pour tous, elle affirme : «Quand ce sont des familles qui manifestent, les forces de l'ordre sont là et en nombre, par contre quand ce sont des casseurs rien n'est prévu !»