Procès faux taxi : Bruno Cholet accuse la police.

Alors que les témoignages à charge se multiplient au procès de Bruno Cholet, ce violeur multirécidiviste accusé d'avoir enlevé et tué Suzanne Zetterberg, une jeune étudiante suédoise de passage à Paris, hier, lors de l'audience, le prévenu a accusé la police d'avoir monté un complot de toutes pièces contre lui.

"Je pense que je gênais beaucoup la police" a ainsi glissé l'accusé qui juge que la police lui en voulait pour ne pas avoir voulu travailler avec elle et pour avoir porté plainte un jour auprès de l'IGS. Bruno Cholet accuse donc les policiers d'avoir placé dans son véhicule un paquet contenant l'arme du crime et les menottes identiques à celles que portait la victime. Or, des traces d'ADN de la victime ont été retrouvés sur l'arme du crime.

"Inventer des faits invraisemblables et accuser des policiers, cela s'appelle de la calomnie" a répondu le commandant Eric Trunel qui dirigeait l'enquête à l'époque et qui a ajouté "nous sommes persuadés de la responsabilités pleine et entière de Bruno Cholet dans cette affaire (...) Il a agi en partie par cupidité et en partie parce qu'il s'agissait d'une jeune fille à son goût".