Un iceberg sur la Seine
Publié le Par Paris Dépêches
© Greenpeace/Pierre Gleizes
Un ultimatum rafraîchissant... Le 7 juillet, Greenpeace France a fait flotter un iceberg (un faux) sur la Seine, à Paris. Le message au-delà de l'image : "Monsieur Sarkozy, nous voulons des avancées concrètes sur les négociations climatiques à l’Aquila" (ville italienne sinistrée par un séisme en avril et où se déroule actuellement le sommet du G8, ndlr).
L'image est froide, mais forte. Le 7 juillet, Greenpeace France (ONG indépendante et internationale de protection de l'environnement), a largué un faux iceberg sur la Seine pour rappeler au monde et plus particulièrement à Nicolas Sarkozy qu'elle attend beaucoup du sommet du G8 (réunion des huits pays les plus influents du monde) qui se déroule en ce moment à l'Aquila en Italie.
« Nicolas Sarkozy, qui multiplie les discours incantatoires et se targue d'être le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, n'a toujours pas fait la preuve de sa volonté politique à faire face à la crise climatique », déplore Pascal Husting, directeur de Greenpeace France. « Pourtant, face à l'incapacité actuelle de Barack Obama à mettre le monde sur la voie d'un accord qui limitera l'augmentation des températures en deçà de 2°C, l'Europe peut et doit prendre la tête du combat contre la crise climatique ».
D'après Greenpeace, "la France est parmi les pays qui bloquent toute avancée concrète sur
cette question centrale pour le succès des négociations de Copenhague,
à l'inverse de son voisin britannique".
C'est à Copenhague (Danemark) que se déroulera la nouvelle conférence sur le climat en décembre, cinq ans après l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto.
http://www.greenpeace.org/france
© Greenpeace/Pierre Gleizes