Air Algérie, la fin de la grève
Publié le Par Florie Valsot
Abdallahh
Les passagers étaient très en colère, face à une situation délicate, ils ont montré leur mécontentement. La grève s’est terminée jeudi et les négociations sont suspendues…
Mercredi 13 juillet, les passagers inscrits sur les vols de la compagnie Air Algérie étaient très remontés. « On veut des avions (…) avec notre argent, on nous prend en otage (…) On paye le billet 500 euros et on dort parterre, on ne mange pas, on ne boit pas (…) On ne nous donne aucune information, je suis avec un enfant de 12 ans et j’ai payé 1 436 euros, on nous dit de rentrer chez nous et on refuse de nous rembourser le billet (…) Air Algérie a proposé à d’autres compagnies de faire payer les usagers plus cher que le tarif habituel : 1 200 euros pour une place, c’est du vol !!! ».
Du côté du personnel navigant gréviste, les négociations ont été suspendues jusqu’à, apparemment, aujourd’hui en raison du personnel licencié pour cause de grève et n’ayant donc pas été réintégré. Environ une vingtaine de grévistes auraient été licenciés.
Mohamed Boultif, PDG d’Air Algérie, « espère trouver un compromis » mais sans augmentation de salaire. Le personnel réclamant une hausse salariale dépassant les 20% (précédemment attribués) ainsi qu’un nouveau statut. Stewards et hôtesses de l’air étant soumis aux mêmes risques que les pilotes, ils souhaitent avoir le même statut (en matière de sécurité) que ces derniers, tandis qu’ils touchent le même salaire que le personnel au sol. La compagnie représentant au total 9 000 professionnels navigants a perdu 3,17 millions d’euros de son chiffre d’affaire lors du mouvement de grève.
Les vols auraient repris vendredi matin, au lendemain de la fin de la grève, jeudi soir, du personnel navigant d’Air Algérie. 9 vols étaient programmés tandis que la compagnie assure en temps normal entre 13 et 14 vols au quotidien.
Aujourd’hui, les négociations sur les salaires reprennent. Le ministère des Transports et le PDG d’Air Algérie se concerteront afin d’évoquer les nouvelles conditions salariales du personnel navigant.