La pollution s’emballe autour des bouches de métro
Publié le Par Paris Dépêches
Les particules circulent beaucoup entre l’intérieur et les abords des stations de métro. C’est ce qui ressort d’une étude menée par Airparif (association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France) et la Ratp.
Les flux de pollution ont été mesurés et enregistrés autour de la station Faidherbe-Chaligny (ligne 8, 11e et 12e arrondissements) par la Ratp et Airparif.
L’opération s’est déroulée en décembre dernier, mais les chiffres ont été publiés par communiqués début juillet. Que nous apprennent-ils ?
- D’abord, c’est bon à savoir, il y a des échanges de pollution entre l’intérieur et l’extérieur de la station sous forme de particules fines et d’oxydes d’azote. (Faidherbe-Chaligny a été choisie car elle est sensée être « représentative des stations sans correspondance du métro» parisien. Les résultats de Faidherbe-Chaligny seraient donc les mêmes si des relevés étaient pris dans d’autres endroits du réseau).
- On apprend ensuite qu’il y a plus de particules fines en suspension dans les couloirs et sur les quais souterrains que
dans les rues de la Capitale, mais les automobilistes restent plus exposés aux pollutions que les usagers du métropolitain.
D’où vient cette pollution ?
D’après Airparif, les particules relevées sont liées au fonctionnement des trains et au chauffage. « Les oxydes d’azotes sont des gaz émis par le trafic routier».
D’autres analyses et enregistrements seront menés, toujours avec la Ratp et Airparif, d’ici janvier à la station Auber (ligne A du RER, 9e arrondissement).