Les salariés d'ArcelorMittal se dirigent vers Paris

Ils sont partis le 28 mars dernier, et ils devraient arriver à Paris demain, après avoir parcouru à pied 350 kilomètres, pour protester contre la fermeture des deux hauts fourneaux du site de Florange, en Moselle. Un concert de soutien les attendra alors au Trocadero.

C'est une vingtaine de salariés qui ont entamé cette marche, et sur leur parcours ils rencontrent des élus et des français qui les soutiennent dans leur lutte et n'hésitent pas à "saluer leur engagement". Et si les salariés ont mal et éprouvent des courbatures absolument partout, ils n'en éprouvent pas moins une rage folle qui les poussent à poursuivre cette marche.

Cela fait des mois que les salariés se mobilisent, subissant du chômage partiel ou technique, et ne voyant aucune réponse politique arriver, malgré le défilé de candidats chez eux. Furieux après le gazage subis devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy au mois de mars dernier, les salariés ne comptent pas abandonner la lutte et comptent désormais sur l'opinion publique pour faire passer leur message.

Sur leur chemin, les salariés sont hébergés par des mairies socialistes ou de gauche, mais ils confient que les élus UMP "les traitent comme des pestiférés". Mais les français qu'ils rencontrent eux semblent de tout coeur derrière eux.