Maelig: le charme est rompu
Publié le Par Fabrice Bluszez
BFMTV
Le cas du jeune Maelig, 18 ans, le SDF de la rue de La-Boëtie, avait ému. Moins aujourd'hui puisque des témoignages parlent de vol ou de crack...
"Fallait bien regarder ses yeux, pas de tristesse, que de la ruse", dit un utilisateur de Twitter. "Je n'ai fait que relayer", dit désormais Kim, qui a révélé sur Twitter l'existence de ce jeune dont la famille habite près de Reims (Marne). Les témoignages sur Le Parisien et Europe 1 jettent un éclairage plus cru sur le jeune majeur... Une dame qui l'a hébergé se plaint du vol de son iPhone et de son porte-monnaie. Dans L'Union, de Reims, son père évoque un appartement parisien et une garde à vue à Toulon (Var)...
Dans Le Parisien
« Moi, je lui ai proposé de l’héberger samedi soir. J’étais avec mon ami et mon fils. On est allé chez moi, dans le IXe arrondissement. On a chanté Brel, il m’a raconté sa vie. C’était très sympathique. Et puis il s’est mis à pleurer et il a voulu faire un tour. Il est parti à 22 heures, il n’est plus revenu ». Problème, Martine a porté plainte pour vol. Son téléphone portable Apple et son porte-monnaie ont disparu. Derrière lui, Maëlig est parti en laissant ses affaires, un drap, un jean, un sac en plastique avec des numéros de téléphone de jeunes femmes, la lettre d’une dame pour qu’il se rende à une paroisse parisienne et… une pipette de crack.
Dans L'Union
« Maëlig était en vacances à Toulon la semaine dernière, où les gendarmes m’ont appelé car il était en garde à vue... En juillet, il est passé chez moi, habillé en marque et nous a offerts à chacun des cadeaux de valeur », poursuit Jean-Louis, père de six autres enfants. « Il nous a expliqué qu’il s’installait avec sa copine dans un appartement sur Paris, il avait acheté une télévision. Il a toujours voulu être le centre du monde et refusait toute autorité. Il était violent avec nous. »