La colère des policiers persiste

Scandant "Guillaume, Guillaume", environ 200 policiers, selon la page Facebook  Actu17, plusieurs centaines, selon 20 Minutes, ont accompagné un des meneurs des manifestations, convoqué jeudi 3 novembre à Paris par l'IGPN, l'Inspection générale de la Police nationale, dans le 12^e arrondissement de Paris.
 

Ils avaient manifesté mardi soir
 

L'intéressé, policier à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), avait souvent pris le micro lors des rassemblements précédents. Le dernier, mardi 1^er novembre au soir, avait réuni plusieurs centaines de policiers (350 selon Actu17), en civil, portant brassard, certains cagoulés, qui allèrent de la pyramide du Louvre à la Préfecture de police de Paris, chantant à chaque fois La Marseillaise. Cette manifestation s'était terminée vers minuit, encadrée par les gendarmes mobiles.
 

Une association est née : Mobilisation des policiers en colère. "Parce que les syndicats, on n'en veut plus", explique Maguy, porte-parole. Depuis l'attaque de policiers au cocktail molotov à Viry-Châtillon (Essonne), cette contestation persiste. Les policiers veulent négocier directement avec le gouvernement. Ils dénoncent le manque de moyens, de personnel et les conditions de travail de plus en plus difficile. Le déblocage de 250 millions d'euros n'a pas suffi à les convaincre.

Les policiers devant la Préfecture de Police de Paris (photo Clément Lanot).