Estrosi craint une nouvelle guerre à l'UMP.

"Nous voyons de plus en plus un duel fratricide qui divise les militants" constate Christian Estrosi au lendemain de l'annonce de candidature de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, et alors que le ton monte entre lui et François Fillon. "Je souhaite qu'il y ait une troisième voie" indique Estrosi qui n'exclut pas lui-même de se présenter à ce poste en novembre prochain.

"Je sens une violence qui est en train de naitre qui me rappelle les années Chirac-Balladur dont nous avons tant souffert au RPR pendant sept ans" regrette le député-maire de Nice qui ne veut donc "surtout pas revenir à ces années-là". L'ancien ministre sarkozyste annoncera donc sa décision de se présenter ou non à la présidence de l'UMP d'ici une semaine et "si les parrainages continuent à affluer au rythme où ils arrivent, je serais en mesure de pouvoir réunir près de 8000 parrainages" s'est-t-il félicité".