La Tunisie s'excuse après l'agression d'un élu sarthois.

Le ministre des affaires étrangères tunisien a présenté ce matin les excuses de son pays à Jamel Gharbi pour l'agression qu'il a subi mi-août à Tunis par des salafistes et a promis de tout faire pour "traiter ce fléau à travers les voies juridiques et l'éradiquer de la société tunisienne connue pour son attachement à la tolérance".

Les excuses n'y feront rien, l'élu socialiste reste déterminé à porter plainte pour que ses agresseurs soient punis, a répondu Jamel Gharbi après la présentation de ces excuses. "Ma demande depuis le premier jour c'est que les salafistes qui ont commis ces actes soient punis. Ma plainte je la maintiens plus que jamais. Moi je demande qu'il y ait réparation, il faut que ces gens soient châtiés, que le gouvernement tunisien condamne les salafistes" explique-t-il.