NKM plaide pour une décentralisation de l'UMP.

La députée de l'Essonne actuellement candidate à la présidence de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet propose pour son parti une réforme de fonctionnement qui accorde davantage d'importance et de poids aux élus locaux et aux fédérations, tout cela dans un esprit de reconquête des territoires perdus depuis dix ans.

"Notre prochaine l'échéance, c'est l'échéance municipale. Une des raisons pour lesquelles on a perdu à droite en 2012, c'est qu'on avait perdu toutes les élections locales" estime l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy qui regrette que l'UMP n'ait été qu'un parti servant à gagner des élections présidentielles et non pas des élections locales. Or, "pour une présidentielle, c'est normal d'être très décentralisé. Pour une élection municipale, c'est absurde (...) il est temps de faire confiance à nos cadres" indique NKM.

"En 1983, après les grandes défaites de 1981, la droite a eu comme slogan : commune après commune, regagnons le coeur de la France. Je trouve que c'est un beau slogan" juge la candidate à la présidence.