Manuel Valls justifie les démantèlements des camps de Roms.

Sur le terrain des Roms le ministre de l'intérieur Manuel Valls ne lâche rien. Alors qu'une partie de la gauche s'insurge contre les nombreux démantèlements de camps qui ont eu lieu la semaine dernière, l'ancien maire d'Evry s'est fendu d'une tribune dans Libération pour justifier sa politique que beaucoup qualifient de "sarkozyste".

En matière de camps illicites, "laisser faire ne résoud rien et la fermeté est nécessaire" estime le ministre socialiste qui veut trouver des réponses dans "les pays d'origines des migrants" dont les séjours en France "ne sauraient se traduire par la multiplication et l'enracinement de camps insalubres et dangereux". Rappelant que les démantèlements avaient eu lieu sur la base de décisions de justice prises antérieurement, Manuel Valls répéte avoir demandé aux préfets "de favoriser les solutions au cas par cas, après examen social des situations".

Se défendant de vouloir stigmatiser une communauté en particulier, Manuel Valls déclare aussi "ne pas tolérer que des organisations criminelles ou certains clans familiaux organisent l'exploitation de la misère et de la mise en coupe réglée d'une partie de ces migrants, les contraignant à des activités délinquantes dont ils tirent des profits réinvestis à l'étranger".