Sanofi : le gouvernement exigera un accord sur la restructuration

«Notre gouvernement n'acceptera pas autre chose qu'un accord sur les restructurations, car nous n'ignorons pas la nécessité dans la compétition mondiale d'une adaptation nécessaire au marché, au besoin, à la compétition, mais cela doit se faire avec l'accord des organisations syndicales » a déclaré hier le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Cette éventuelle restructuration devra se faire « dans le dialogue social, transparent et constructif » a assuré la ministre. Le groupe pharmaceutique a annoncé la semaine dernière une réorganisation qui devrait déboucher sur des suppressions de postes.

« Notre gouvernement n'acceptera pas autre chose qu'un accord sur les restructurations, car nous n'ignorons pas la nécessité dans la compétition mondiale d'une adaptation nécessaire au marché, au besoin, à la compétition, mais cela doit se faire avec l'accord des organisations syndicales » a t-il affirmé à l'Assemblée nationale.

Interrogé lors de la séance des questions au gouvernement par le député socialiste de Haute-Garonne Christophe Borgel sur l'impact de cette réorganisation, notamment pour le site de Toulouse (où l'intersyndicale a appelé à un arrêt de travail jeudi), M. Montebourg a menacé de "prendre les décisions qui s'imposent si le groupe Sanofi poursuivait outre", sans toutefois préciser quelles seraient ces mesures de rétorsion envers le groupe privé indique le Monde. Après s’être entretenu avec le président de Sanofi et le directeur général, Arnaud Montebourg a précisé que « le groupe ne devra pas procéder à des destructions d'emplois » aux vues de ses résultats.