Le contrôle au faciès discuté au Sénat
Publié le Par Julie Catroux
Nouvel Observateur
Une table ronde autour de la question du contrôle au faciès a été organisée hier au Sénat par la sénatrice Esther Benbassa.
Alors que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé que l’idée d’une remise d’un récépissé lors des contrôles d’identité été abandonnée, la sénatrice Esther Benbassa a reçu hier plusieurs syndicats de police, de la magistrature et des associations en vue d’une proposition de loi sur le contrôle au faciès. Pour lutter contre ces contrôles, l’idée de remettre des matricules sur les agents de la force de l’ordre semble satisfaire pas l’ensemble des acteurs de la table ronde à l’instar d’Emmanuel Roux, secrétaire général du SCPN ainsi que le Syndicat Indépendant des Commissaires de Police. La sénatrice Esther Benbassa fait d’ailleurs des propositions en ce sens. « Nous souhaitons que les policiers soient réellement formés contre les comportements racistes et discriminants » a t-elle déclaré souhaitant également la réintroduction de « la police de proximité ».
« Il faut insister sur la mobilité des fonctionnaires de Police. En particulier pour les BAC (Brigades Anti-Criminalité, ndlr) qui sont en première ligne. Normalement ils doit y avoir une rotation au bout de quelques années mais ce n’est pas toujours appliqué, et c’est un vrai problème » a souligné Emmanuel Roux. Toutefois, il convient de noter que ni les syndicats de policiers ni le ministère de l’Intérieur étaient présents lors de cette discussion au Sénat. L’absence des ces personnalités lors d’une table ronde qui a pour objectif d’interroger l’ensemble des acteurs est déplorable.
camgus
11/07/2012 23:57
L’état a transformé la police et gendarmerie nationale en voleurs en uniformes, sortes de "commerciaux" munis de leurs carnets à contredanses totalement disproportionnées par rapports aux éventuelles fautes commises. Pour facturer le citoyen honnête facilement tout est bon : Amendes business , radars business, radars mobiles camouflés, radars tronçons, voitures banalisées, flics en planques dans des fourrés, le long des routes, la police et la gendarmerie ne sont plus respectée à cause de ça. Le citoyen honnête est traqué, harcelé, pourchassé, pour le faire payer facilement au moyens de lois détournées, favorisant le racket sous l'argument sécuritaire qui ne tient plus! Le principal problème de M Valls est que cette mesure n 'est pas rentable puisque l’écriture d'un récépissé n 'est pas une amende...Donc nos gendarmes-commerciaux- voleurs- en-uniformes, habitués à faire de l'argent facile, ne sont pas chauds...Il est temps que la vraie justice revienne et d'abandonner ces pratiques de maquignons !