Le Modem licencie

La défaite n'est pas seulement politique mais aussi et surtout humaine, et concrètement, elle coûte très cher au parti de François Bayrou. Après ses cuisants échecs présidentiel et législatif en 2012, le Modem voit son financement public fondre comme neige au soleil, ce qui induit des coupes dans les dépenses. C'est ainsi que 20 des 26 employés du parti centriste ont appris récemment leur départ forcé.

Après son échec législatif, le financement du Modem est passé de 3,5 millions à environ 660 000 euros par an. Une baisse colossale qui explique que, selon le trésorier, "le Modem n'a la possibilité que de garder cinq à six postes en fonction de sa masse salariale qui sera de 255 000 euros en 2013. On est comme une entreprise qui n'a plus de client et plus de chiffre d'affaire".

Selon le magazine Marianne, les employés en question reprocheraient à François Bayrou de n'avoir pas daigné leur annoncer la nouvelle et de ne pas avoir eu un seul mot de sympathie à leur égard.