L'exécutif cherche des économies de 7 à 10 milliards.

Maintenant que François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont tous les pouvoirs, c'est là que les ennuis commencent. Au menu pour le nouveau pouvoir en place : des économies à faire, et ce de manière impérative, de l'ordre de sept à dix milliards d'euros, en plus du déficit de 3% du PIB à atteindre pour l'année 2013 comme imposé par l'Union Européenne.

Le 4 juillet prochain sera présenté en conseil des ministres le projet de lois de finances rectificative dont la discussion commence dès cet après-midi à Matignon. Et si tout le programme présidentiel de François Hollande ne sera pas contenu à l'intérieur, certaines mesures fiscales promises sont d'ores et déjà attendues par les parlementaires. Mais promis, selon François Hollande, "les classes moyennes ne seront pas touchées par les mesures qui seront prises dans les prochains jours comme dans les prochaines semaines".

La TVA sociale sera ainsi annulée, tout comme le fameux bouclier fiscal et la loi TEPA adoptée au début du mandat de Nicolas Sarkozy, mais aussi la défiscalisation des heures supplémentaires. Une contribution exceptionnelle sur l'ISF devrait également y être présente tout comme un abaissement des droits de successions, une taxe sur les dividendes distribuées aux actionnaires de 3% et d'autres contributions exceptionnels sur certains secteurs de luxe. La grande réforme fiscale promise par le nouveau président devra en revanche attendre l'automne prochain, lors de la discussion du budget au Parlement.