Gouvernement : 34 ministres entrent en fonction

Tous les courants socialistes sont représentés, les alliés de gauche sont également présents, dont une à un des postes les plus importants du Gouvernement, et les très proches de François Hollande héritent des postes clés. Seule surprise, l'absence de Martine Aubry, qui avait été annoncée hier matin, mais beaucoup de noms inconnus que l'opinion publique devra apprendre à connaitre très vite.

Numéro deux du Gouvernement, c'est donc Laurent Fabius, comme on l'attendait aux affaires étrangères, qui est accompagné d'un de ses proches aux affaires européennes, Bernard Cazeneuve, qui fut le porte-parole du candidat socialiste durant la campagne. Pierre Moscovici, qui aurait désiré le Quai d'Orsay, atterrit à l'économie, récompense pour son ralliement rapide à François Hollande et son travail de directeur de campagne ces derniers mois. Manuel Valls, omniprésent durant la campagne, arrive sans surprises à l'intérieur tandis que Jérome Cahuzac, fidèle lieutenant durant la campagne, arrive au budget. Arnaud Montebourg est également récompensé pour son engagement dans la campagne, en obtenant un gros ministère du redressement productif et Vincent Peillon sans surprises arrive à l'éducation nationale.

Le Quai d'Orsay confié à un éléphant.

Certains de ses amis ont également été récompensés, avec Stéphane le Foll qui hérite de l'agriculture, Jean-Yves le Drian qui arrive à la défense et Kader Arif, très proche du nouveau président, qui devient ministre délégué aux anciens combattants. Michel Sapin, ami très proche du nouveau président, camarade à l'ENA et ancien ministre sous Bérégovoy, devient lui le nouveau ministre du travail, qui devra mettre en oeuvre, entre autres, le contrat de génération dont on a pas mal parlé durant la campagne. 

Ce sont également les femmes qui font une entrée en fanfare dans le premier gouvernement paritaire de la Cinquième République. Najat Vallaud-Belkacem à l'égalité des chances, Aurélie Filippetti à la Culture, Fleur Pellerin à l'économie numérique, Michèle Delaunay aux personnes âgées et à la dépendance, Delphine Batho ministre déléguée à la justice, Georges Pau-Langevin à la réussite éducative, Yamina Benguigui aux français de l'étranger et à la francophonie, Valérie Fourneyron au sport, Geneviève Fioraso à l'enseignement supérieur et la recherche, Marie-Arlette Carlotti aux personnes handicapées, Dominique Bertinotti  pour la famille, Nicole Bricq à l'écologie et enfin Marisol Touraine aux affaires sociales....autant de femmes qui vont compter dans ce nouveau Gouvernement.

La parité parfaite.

Les alliés de gauche sont également récompensées : Cécile Duflot obtient l'aménagement du territoire, Pascal Canfin hérite du développement, Christiane Taubira devient garde des sceaux et Sylvia Plenel prend la suite de Frédéric Lefebvre au commerce et au tourisme.

Les radicaux de gauche font leur entrée au Gouvernement.

Les aubrystes sont bien représentés avec trois ministères non négligeables. Benoit Hamon arrive à l'économie sociale et solidaire, Marylise Lebranchu aura en charge la réforme de l'état et François Lamy devient ministre déléguée à la ville.

Les aubrystes arrivent au pouvoir.

D'autres figures inconnues font enfin leur entrée dans ce nouveau Gouvernement. Alain Vidalies devient le ministre chargé des relations avec le Parlement, Frédéric Cuvillier a été nommé ministre délégué des transports et de la charge maritime et Victorin Lurel aura la charge de l'outre-mer.