Législatives : le PS fait le ménage.
Publié le Par Jennifer Declémy
Deux élus socialistes ont été exclu par leur parti cette semaine pour être entré en dissidence sur leurs territoires.
Pas d'excuse pour tous ceux qui tentent de s'opposer aux investitures du parti. Après le cas Royal à la Rochelle, deux autres exclusions ont été prononcées cette semaine, concernant un député des Ardennes et le maire de Salon-de-Provence, après que ces deux élus aient maintenu leurs candidatures contre ceux du parti.
Le maire de Salon-de-Provence avait maintenu sa candidature contre Olivier Ferrand, le président de Terra Nova, dont la venue dans les Bouches-du-Rhône suscitait quelques mécontentements dans la fédération. En apprenant son exclusion, Michel Thonon a déclaré avoir des regrets concernant les militants "déjà privés de vote dans les Bouches-du-Rhône, et le sentiment d'injustice qu'ils peuvent avoir (...) Le seul reproche que l'on me fait, c'est de m'être opposé au diktat de Paris. Pour le reste, on peut tout faire dans le parti". Son adversaire lui s'est réjoui, "face à une dissidence qui a cherché à usurper ses soutiens et à semer le doute dans l'opinion, je suis le candidat socialiste, le candidat de François Hollande, le seul candidat légitime" a-t-il affirmé.
Quant au député des Ardennes, ce dernier avait décidé de maintenir sa candidature aux législatives même après le vote des militants en faveur de Christophe Léonard, arguant que "la manière dont s'est faite l'investiture a été un vaudeville grotesque. Le vote a été faussé par des allers-retours de certains candidats dans les différentes circonscriptions".