France Politique

Macron à Strasbourg et au Struthof

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Le président de la République, Emmanuel Macron, était ce samedi en Alsace, à Strasbourg, d'abord, pour célébrer la Libération de la ville, en1944, par les troupes du maréchal Leclerc. Puis, l'après midi, au camp de concentration du Struthof-Natzweiler.

Journée en Alsace pour le président de la République, afin de célébrer le 80e anniversaire de la libération de la Strasbourg. Un rendez-vous avec l'Histoire qui n'a pas eu grand succès sur les chaînes d'information. Il faut aller sur Les Dernières Nouvelles d'Alsace pour suivre le déroulé de cette visite...


Marc Bloch au Panthéon
 

Marc Bloch et le drapeau français sur la cathédrale de Strasbourg (photo L. Réa - DNA).

 

Les cérémonies du matin, à Strasbourg,  ont été marquées par des dépôts de gerbes et des discours place de la République et place Broglie. On notait présence de l'ambassadrice d'Allemagne en Frace, du maire d'Oradour-sur-Glane, la ville martyre du Limousin, et de représentants des Etats-Unis. Vers midi, rappel du serment de Koufra par le général Leclerc, en 1940, jurant de poursuivre le combat "jusqu'à ce que le drapeau tricolore flotte sur la cathédrale de Strasbourg".


On a surtout retenu l'annonce de l'entrée prochaine au Panthéon de Marc Bloch, historien (juif) alsacien, entré dans la Résistance, capturé à Lyon et fusillé par les nazis le 16 juin 1944, comme le raconte Sud-Ouest.

 

Hommage aux 20.000 morts du camp du Struthof

 

L'entrée dans le camp (photo T.T. - DNA).


L'unique camp de concentration de France, celui du Struthof-Natzweiler, dans une Alsace alors annexée par l'Allemagne nazie, a rassemblé des juifs, des oppoants politiques, des Tziganes, des homosexuels, arrêtés en France et en Allemagne. Le travail forcé, le froid, le manque d'hygiène et de nourriture, les exécutions aussi ont fait ici 20.000 victimes.

 

 Henri Mosson, un des survivants du camp, et Emmanuel Macron dans le baraquement devenu musée (photos dr).


Des baraques alignées à flanc d'une zone pentue au milieu des sapins des Vosges, seules celles du haut du camp subsistent, transformées en musée. La chambre à gaz et le four créamatoire sont plus loin. On a gardé un poteau destiné à la pendaison des détenus, donnée en spectacle aux autres. Au dessus du camp, un haut monument blanc, comme une flamme portant en creux la silhouette d'un  déporté squelettique.

 

Images du camp

 

L'entrée du camp (photo dr).

 


Une vue générale. les baraques ont en grand partie disparu (photo dr).


La zone côté chambre à gaz (photo dr).

 

Le cimetière et le monument (photo dr).

 

Une autre vue aérienne (photo dr).

 


 

 

 

 

 

 

 







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