Présidentielle : l'UMP attaque le PS sur le cas DSK
Publié le Par Jennifer Declémy
AFP/Philippe Huguen
Avec la mise en garde à vue de DSK et les rebondissements dans l'affaire Guérini, les membres de la majorité ont trouvé un nouveau filon pour taper sur les socialistes.
Sans doute qu'ils regretteront ne pas avoir davantage insisté sur la double mise en examen d'Eric Woerth : depuis hier, les membres de l'UMP ne se gênent pas pour attaquer François Hollande sur DSK, l'affaire Guérini et l'affaire du financement de la fédération du Pas-de-Calais.
La première attaque est venue de NKM, qui ne nous avait pas habitué à de telles saillies verbales : répondant à Ségolène Royal qui jugeait que "quand on ne tient pas ses promesses, il y a une forme de corruption de l'action publique", la nouvelle porte-parole a déclaré "il y aura peut-être, au terme de la garde à vue de DSK, des informations intéressantes sur les pratiques des fédérations socialistes du nord et du Pas-de-Calais (...) Si Mr Hollande est là où il est, c'est parce que DSK est là où il est".
L'UMP a donc suivi ensuite la nouvelle stratégie d'attaque, par le biais d'ailleurs d'un député du nord, Sebastien Huyghe, qui a accusé le candidat socialiste d'avoir sciemment dissimulé des affaires "de fric et de sexe" et lui demandant donc de s'expliquer, lui et son directeur de campagne qui fut un proche de l'ancien directeur du FMI. De même sur Twitter hier, après un communiqué de presse de Valérie Rosso-Debord, plusieurs comptes affiliés à l'UMP se sont demandés pourquoi les ténors socialistes n'étaient pas présents sur les ondes hier matin.
Les socialistes eux se disent "consternés" par la "bassesse des attaques". Son candidat quant à lui continue de rester muet.