Travail le dimanche : Delanoë aussi veut y réfléchir

Le sujet s'est invité dans la campagne des municipales à Paris. Et ce jeudi 25 avril, le maire en place a réagi à la polémique. Hier, Anne Hidalgo, comme Nathalie Koscisko-Morizet, avait dit vouloir réfléchir à la mise en place d'un élargissement des zones touristiques. Le représentants parisiens du Front de gauche et les Verts avaient accusé le première adjointe au maire de s'aligner sur les positions de la droite.

Aujourd'hui, Bertrand Delanoë qui s'était longtemps prononcé contre l'élargissement des zones concernées par le travail dominical, a indiqué être prêt à en discuter. «Les conditions pour l’ouverture le dimanche doivent être : un, que les riverains soient associés aux décisions (...). Deuxièmement, qu’il y ait un accord dans l’entreprise avec les syndicats» a affirmé l'édile sur France Inter.

«Pragmatique»

«J’ai autorisé un certain nombre d’ouvertures le dimanche, là où c’était des consommateurs étrangers, des touristes» a-t-il rappelé, faisant allusion à la mise place de zones touristiques voulues par l'ancienne majorité. Le maire de Paris a mis en avant la nécessité d'un dialogue avec les salariés : «Il faut donc être sur la base du volontariat et il faut qu’il y ait un avantage», a-t-il affirmé.

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Il en a profité pour dénoncé la méthode employée par le gouvernement précédent pour l'organisation du travail dominicale. Selon lui, la «loi antisociale» du gouvernement Fillon «pouvait contraindre les salariés à travailler le dimanche» et ce «sans aucun avantage social». Dans un communiqué publié aujourd'hui, Ian Brossat, chef de file du groupe PCF-Parti de gauche au conseil de Paris, dénonçait ceux qui reprenaient «à leur compte les vieilles lunes de la droite»