Paris (75) Politique

Législatives : quel bilan parlementaire pour les députés de Paris ?

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Les députés sortants dans la capitale parisienne, s'ils sont peu à se démarquer par un absentéisme criant, se situent pour la plupart dans la moyenne du taux de présence parlementaire.

 

Ils sont 12 députés sortants à se représenter dans la capitale parisienne, dont une légère majorité de députés de gauche. Si certains se sont faits remarquer par leur travail sérieux, d’autres en revanche ont été si peu présents qu’ils en ont été sanctionnés par Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.

·         Les bons élèves.

Quatre députés sont à marquer comme des élus très actifs qui auront été très présents durant le quinquennat qui vient de s’écouler. Du côté de la droite, on trouve Jean-François Lamour, l’ancien ministre des sports de Jacques Chirac, qui s’est illustré par de nombreuses interventions en séance et en commission des finances. Auteur de huit rapports parlementaires et trois propositions de lois (notamment une sur la diversité de l’offre des gardes d’enfants), il travailla beaucoup sur le texte concernant l’ouverture des jeux en ligne et se montra, de manière général, très actif au Palais Bourbon.

A gauche, dans la catégorie des très bons élèves, on trouve Georges Pau-Langevin, nouvelle ministre de la réussite éducative depuis presque une semaine. Membre de la commission des lois, la députée parisienne s’est illustrée par plus de 600 interventions en séance plénière et une très grande activité en commission. Elle rédigea également quatre propositions de lois et cinq rapports parlementaires. Martine Billard pour le Front de Gauche fut également une députée très active, avec près de 500 interventions en commission des affaires sociales et plus de 2 000 interventions en séance plénière. Auteur de trois rapports et 13 propositions de lois, dont une sur l’égalité salariale, elle s’impliqua beaucoup sur la loi Hadopi.

Christophe Caresche enfin (PS), fut actif aussi bien en commission du développement durable qu’en séance plénière, où il intervint près de 608 fois. Il rédigea également 16 rapports parlementaires et cinq propositions de lois.

·         Les élèves moyens.

Dans cette catégorie figurent aussi bien des députés de gauche que de droite. Claude Goasguen tout d’abord s’illustre par un bon taux de présence au Palais Bourbon, avec plus de 800 interventions en séance, 13 rapports parlementaires et huit propositions de lois. Membre de la commission des lois, il a beaucoup travaillé sur la loi relative à l’immigration, l’intégration et la nationalité, et a également déposé une résolution de création d’une commission d’enquête sur Paris Habitat.

Patrick Bloche pour le PS est lui aussi pas mal intervenu en commission des affaires culturelles et en séance plénière. Investi sur le dossier Hadopi, il rédigea huit rapports parlementaires et cinq propositions de lois et dispose d’un taux de présence plus que correct au Palais Bourbon. Idem pour Sandrine Mazetier, membre de la commission des lois qui intervint plus de 1 400 fois en séance plénière, rédigea cinq rapports et trois propositions de lois. Cependant, sa faible présence en commission fut sanctionnée par le président de l’assemblée d’une pénalité financière de 355 euros. De même, Annick Lepetit, députée socialiste membre de la commission durable, connait une activité parlementaire qui se situe dans cette moyenne, avec davantage d'interventions en séance plénière qu'en commission où elle eut quelques absences. Ses productions législatives en revanche sont inexistantes : aucune proposition de loi et un seul rapport parlementaire.

Bernard Debré enfin (UMP) fut moyennement présent à l’Assemblée nationale. Membre de la commission des affaires culturelles, il rédigea deux rapports et huit propositions de lois, dont plusieurs sur l’ostéopathie et la chiropraxie. Il s’investit également pas mal sur la réforme de l’hôpital.

·         Les mauvais élèves.

Le plus mauvais de la capitale est incontestablement Jean-Christophe Cambadélis (PS), qui fut si peu présent qu’il écopa d’une sanction financière. Jamais présent au Palais Bourbon, il rédigea zéro rapport parlementaire et zéro proposition de loi. Il est néanmoins candidat à sa reconduction et bataille actuellement pour prendre la tête du Parti Socialiste à la fin de l’année.

Jean-Marie Le Guen lui écopa d’une amende du même montant pour son faible taux de présence en commission, qu’il compensa cependant par pas mal d’interventions en séance. Auteur d’une seule proposition de loi qui concernait l’obésité, il travailla surtout sur la réforme de l’hôpital.

Philippe Goujon enfin, député UMP, fut relativement absent au Palais Bourbon. Auteur de sept rapports et trois propositions de lois, il ne s’illustra guère durant ce mandat.







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